À la fin de l’année de 3/2, on a généralement envie de sortir de la prépa. Surtout si cette année a été difficile ; et c’est souvent le cas, vu sa densité, avec un programme important à absorber en moins de huit mois, suivi de trois mois de concours.
Alors, et même si l’on n’a pas obtenu l’école que l’on visait, on hésite à se lancer dans une 5/2. Surtout qu’en général, on le vit comme un premier « redoublement ». Ma conviction est que ce n’en est pas vraiment un, et que la deuxième année de Spé n’a rien à voir avec la première.
En effet, ce qui rend l’année de 3/2 particulièrement lourde, c’est qu’on a à peine le temps de commencer à comprendre un concept que trois autres ont déjà été introduits en cours. On peut avoir l’impression (pas forcément fausse) d’être en permanence en retard. En 5/2, ce n’est plus le cas : vous connaissez déjà le programme, et vous avez toute une année pour approfondir les concepts qui vous posent problème, et pour vous entraîner sur de nombreux sujets qui vous les font voir sous tous les angles.
Mes élèves en 5/2 sont unanimes : cette année est tout sauf une année perdue. Bien sûr, il y a un peu plus de stress en fin d’année, parce qu’on sait que c’est la dernière fois qu’on passe les concours ; mais ils y arrivent en fait beaucoup plus confiants, souvent impatients, et en situation de pouvoir donner le meilleur de ce dont ils sont capables.
Pour une mise en place de cours en 5/2, mais aussi si vous vous posez des questions sur l’opportunité pour vous de refaire une année de prépa, vous pouvez me contacter ici.